Le hadj, l’un des cinq piliers de l’islam, est soumis à un système de réservation en Arabie saoudite pour la deuxième année consécutive. Avec des quotas réduits et de nouvelles règles en place, de nombreux croyants sont préoccupés. Le hadj, une aspiration de tout musulman, se déroulera du 26 juin au 1er juillet prochain.
Les musulmans d’Europe, du Canada et des États-Unis souhaitant entreprendre ce voyage religieux doivent préalablement s’inscrire sur un site dédié géré entièrement par les autorités saoudiennes afin d’obtenir un visa pour le pèlerinage.
Avec une réduction des quotas et de nouvelles règles en vigueur, il est probable que le nombre de pèlerins diminue, ce qui suscite des inquiétudes parmi les candidats au hadj.
Comme l’année précédente, les difficultés administratives risquent d’être nombreuses pour les futurs pèlerins. En effet, les fidèles doivent s’enregistrer sur une plateforme unique appelée « Nusuk Hajj » pour espérer obtenir une réservation.
Les candidats rencontrent des problèmes de connexion, des difficultés à suivre les différentes étapes de la réservation en ligne, des prix trop élevés et des délais de paiement trop courts. Ces dysfonctionnements empêchent les candidats de se préparer sereinement et spirituellement à leur pèlerinage.
Ce processus obligatoire, mis en place en 2022 par les autorités saoudiennes, exclut les agences spécialisées. Auparavant, ces agences s’occupaient de toutes les démarches liées au visa, au voyage, au séjour et au parcours religieux des pèlerins une fois arrivés à La Mecque.
Cette organisation n’est plus possible depuis l’année dernière, ce qui suscite des critiques de la part des voyagistes et de nombreux candidats au hadj.
Article écrit par : Emilie Dème
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