Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a été le premier à recevoir le nouveau passeport AES, quelques jours après que le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont officiellement quitté l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CEDEAO).
Ce passeport est perçu comme un symbole de l’unité renforcée entre les trois pays après leur retrait de la CEDEAO.
À Ouagadougou, de nombreux habitants espèrent que ce document aidera à combattre les fausses informations et donnera une image plus positive du pays. Certains, comme le graphiste Cheik Diallo, estiment que le passeport AES pourrait changer les perceptions négatives et faciliter les voyages et les affaires entre les pays membres.
Le passeport AES est en cours de production à Ouagadougou, et sa mise en circulation a commencé récemment. Il est vu comme un outil pour simplifier les déplacements et renforcer les liens économiques entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Toutefois, certains restent préoccupés par les implications pratiques, notamment les coûts des douanes et les relations avec les autres pays de la CEDEAO.
Le journaliste Edem Ahebla soulève la question des frais de déplacement entre ces pays, espérant que l’unification sous le passeport AES pourrait réduire ces coûts. Cependant, l’incertitude demeure quant aux effets à long terme sur les voyages et le commerce.
La CEDEAO a affirmé sa volonté de continuer le dialogue et la coopération avec les pays de l’AES, même si la relation entre eux et l’organisation évolue.
Article écrit par : Soda Marème
Mis en ligne : 03/02/2025
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